CINEMATOGRAPHES

Le Cinébibliographe

Le Cinébibliographe est une petite caméra, utilisant le même principe de mécanisme que le Cinématographe, breveté par Léon Bouly, en 1893. Il utilise de la pellicule non perforée de 40mm de large destinée à produire des images sur papier, qui une fois coupées et assemblées, se regardent dans le Cinébiblioscope, à la manière d'un folioscope.

La photographie de scènes de famille et de portraits animés par le CINEBIBLIOGRAPHE

Appareil supprimant la perforation des pellicules et la projection des vues.
Le Cinébibliographe par son mécanisme simplifié, ses dimensions réduites (28cm de haut sur 12 cm de large), est un appareil pratique et facilement maniable ; il permet de prendre des vues ou des portraits animés avec la même dextérité qu’avec un appareil photographique à main.
Son prix modique et la dépense occasionnée par le prix d’une vue unique en son genre se réduisant à quelques francs, rendent le Cinébibliographe accessible à tous les amateurs photographes, sans qu’il aient besoin de connaissances spéciales.
Ce système comprend deux appareils : le Cinébibliographe et le Cinébiblioscope.

Le Cinébibliographe est l’appareil enregistreur photographique proprement dit. Il se compose :
1° d’une chambre noire ou vous placez la pellicule négative ;
2° d’une porte servant à guider et à serrer cette pellicule en face de l’objectif ;
3° de deux rouleaux entraînant et déroulant automatiquement la pellicule, et
4° d’un embobineur.
La manivelle placée sur le côté droit de l’appareil met en mouvement le mécanisme.
Pour prendre un négatif, vous opérez comme suit : dans votre laboratoire, après avoir ouvert l’appareil, vous placez la pellicule enroulée dans la chambre noire en gardant en main environ 15 centimètres de pellicules que vous enfermez dans la porte et que vous faites glisser entre les deux rouleaux pour, en dernier lieu, la fixer sur l’embobineuse. L’appareil refermé est prêt à fonctionner.
Quatre mètres de pellicule de 40 millimètres de large produisent 80 photographies qui suffisent largement pour obtenir une scène bien mouvementée.

Le Cinébiblioscope est l’appareil reproducteur qui, par un simple mouvement de rotation redonnera la sensation de la vie à la scène qu’on aura photographiée avec le Cinébibliographe et dont on aura les multiples épreuves passant sous les yeux avec une telle rapidité qu’elles semblent être cette scène elle même.
Il est muni, à sa partie supérieure, d’une loupe qui grossit les photographies de près du double de leur grandeur. Pour obtenir les images positives qui doivent être placées dans le Cinébiblioscope vous coupez votre négatif en quatre bouts d’un mètre, après avoir eu soin de numéroter à l’encre chacune de vos photographies, et vous mettez en contact les négatifs avec le papier sensible au moyen d’un châssis-presse de 1m. 10 sur 20 centimètres.
Après virage et séchage de vos positifs en feuille, il ne vous reste plus qu’à découper chaque image, en lui gardant à sa partie inférieure les deux centimètres de papier noirci. Vous réunissez ensuite vos images, classées par numéro, de façon à former un bloc que vous enfermez dans une petite presse-étau et dont vous égalisez la partie supérieure avec une lime. Vous fixez ensuite ce bloc dans le Cinébiblioscope par la vis de serrage attenant à l’appareil.
Prix des deux appareils : 75 francs
Le Cinébiblioscope seul : 6 francs
Bobine de pellicule négative de 4m50 : 6 francs
Rouleau de papier citrate de 1m10 sur 17 centimètres : 0,90 francs

- Catalogue Faller, Sd (1899)

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