CINEMATOGRAPHES

Ambroise-François Parnaland

Ancien expert-comptable passionné de mécanique, Ambroise-François Parnaland (1854 - 1913) s’intéresse très tôt au cinéma.
Entre avril et juin 1896, il dépose pas moins de quatre brevets pour des appareils chronophotographiques et si sa caméra, dite “Photothéagraphe”, ne semble pas lui avoir donné satisfaction, le “Cinépar” connaît quant à lui quelques succès.
En 1897, il commence à proposer des films, soit en perforations Edison, en perforations Lumière ou avec ses propres perforations (une perforation rectangulaire sur le côté ou au centre de l’image) ; 10 ans plus tard, son catalogue propose pas loin de 500 titres
Parnaland se démarque également de ses concurrents par le mécanisme d’entraînement de la pellicule de ses appareils ; celui-ci s’effectue par des “chiens” escamotables à ressort, montés sur une rampe qui effectue un simple mouvement de va et vient grâce à une bielle fixée sur une came excentrique.
Ce mécanisme très simple est également utilisé dans une nouvelle caméra brevetée en 1899, (utilisée par le docteur Doyen pour filmer ses premières opérations ainsi que par Clément-Maurice pour les films du Phono-Cinéma-Théatre) ainsi que dans les projecteurs commercialisés vers 1903 par Radiguet & Massiot.
Parnaland, dont la première société remonte à 1895, agrandit sa firme et fonde en 1904 la société Parnaland-Ventujol, avec le photographe et technicien du cinéma Emmanuel Ventujol. Cette collaboration n’a qu’un temps et Parnaland se tourne alors vers un nouvel associé, plus riche et plus ambitieux : Charles Jourjon. Ainsi naît en 1907 la Société Française des Films Eclair, anciens établissements Parnaland. Toutefois, au bout de quelques mois, Parnaland se retire de l’affaire et décède dans l’indifférence générale en 1913.

 

 

 

 

Plan du site | Contact | ©2008 cinematographes