Gaston Guilbert
En 1903, Gaston Guilbert et son associé Romanet ouvrent une Maison
spécialisée dans la vente d’appareils de projection
fixe, au 118, quai de Jemmapes à Paris.
En septembre 1911, Gaston Guilbert, successeur de la Maison
Romanet et Guilbert, transfère ses bureaux et magasins au 4 allée Verte
(59, boulevard Richard-Lenoir). Les Etablissements
Guilbert deviennent
rapidement une des plus importantes manufactures spécialisées
dans les appareils de projections fixe et animée, possédant
des usines à Paris, Pongelot, Beaujard et Provins et des agences à Londres
et Bruxelles.
Ils fournissent en lanternes de projection, puis en projecteurs (le Guil)
la Maison de la Bonne Presse,
dont le directeur, G.
Michel Coissac finit
par s’associer avec Gaston Guilbert, en 1919.
La Manufacture française d’appareils de précision,
sciences, projections, cinématographes, photographies, anciens Etablissements
Guilbert, G. Guilbert et G. Michel Coissac, successeurs est toutefois
dissoute d’un commun accord, un an plus tard, le 20 juin 1920.
Chaque associé reprend alors sa place dans la grande famille qu’est
la Cinématographie française. Gaston
Guilbert continue d’exploiter
la Maison de l’Allée-Verte tandis que G.
Michel Coissac, tout
en restant directeur propriétaire de la revue "le
Cinéopse",
prend à partir du 1er octobre, la direction des services de vente
et d’achat de matériel cinématographiques de la Maison
du Cinéma.
Gaston Guilbert semble être décédé peut de temps
après.