Matériel Cinématographe.
Les exhibitions cinématographiques ne souffrant aucune médiocrité,
nécessitent des appareils sérieux et irréprochables.
Nous n’avons pas jugé à propos de multiplier les modèles
professionnels, préférant porter tous nos efforts sur l’étude
et la construction d’un seul et unique type : le Stator.
Caractéristiques du Ciné R. et M. le Stator, type 1920
Ni chaîne ni courroies. - Toutes les transmissions de mouvements se font
par pignons hélicoïdaux qui commandent les arbres rigides.
Pas d’accident. - Tous les engrenages sont enfermés dans un carter
qui ne laisse absolument sortir que la poulie d’entraînement
par moteur, et la manivelle.
Placement de la bande. - Les tambours dentés sont tous disposés
vers l’avant de l’appareil ainsi que la rembobineuse.
Démontage et entretien. - Pour avoir en main tout le mécanisme
d’entraînement (croix de Malte et tambour denté formant
bloc), il suffit de démonter le volant et de desserrer les deux vis
du réservoir à huile. Les bras porte-bobines se fixent à emmanchement
rapide, sans complications d’écrous ni de boulons.
Solidité à toute épreuve. - L’appareil est parfaitement
d’aplomb, sa base peut se fixer directement sur la table par deux vis
ou entre glissière. Aucun ajourage pour le passage de la bande à travers
la table, le bras porte-bobine enrouleuse, revenant en avant.
Platine massive, cadre presseur de forme circulaire pour assurer une pression égale
et constante.
Manivelle inséparable de l’appareil et repliable pour le transport.
Encliquetage permettant à volonté l’entraînement
par la manivelle ou son immobilisation lorsqu’on marche au moteur.
L’appareil complet avec deux bobines, objectif et volet de sûreté :
800 fr.
- Catalogue Radiguet et Massiot, 1920