CINEMATOGRAPHES

Ciné-Mazo

En 1912, Mazo propose un nouveau projecteur, le Ciné-Mazo, très certainement de conception anglaise.
Au lendemain de la première guerre, ce nom désigne un appareil à deux colonnes, comme en fabrique Mollier. Selon qu'il est destiné à l'enseignement ou à la petite exploitation, il prend le nom de Ciné Scolaire Mazo ou Ciné-Mazo Excelsior.

Le Cinématographe à la portée de tous avec le nouveau "Ciné-Mazo"

Le Ciné-Mazo, que l'on peut considérer comme un appareil très bon marché, puisque la machine dérouleuse ne coûte que deux cinquante francs, comble donc une lacune en ce sens que c'est un appareil parfait à tous points de vues, d'une fixité absolue, d'une solidité à toute épreuve et dont toutes les pièces sont du reste interchangeables.
Le Ciné-Mazo se compose d'un bâti en fonte et de l'embase d'une d'une seule pièce, de trois tambours dentés pour le déroulement de la pellicule et pouvant être actionnés à la main ou bien au moteur électrique au moyen de la poulie placée directement sur le volant.
Toutes les parties fragiles ou facilement déréglables, en ont été rigoureusement éliminées et c'est ainsi que les commandes sont constituées par d’épaisses roues dentées et des pignons en acier défiant toute usure.
Le changement régulier de la pellicule est assuré par une croix de Malte à 4 fentes, fonctionnant doucement et sans bruit par sa came, dans un bain d'huile.
Le placement de la pellicule est des plus faciles et d'autant plus simplifié que l'ouverture de la fenêtre est égale à deux images ; on n'aura donc pas à s'occuper du centrage en plaçant la pellicule dans l'appareil puisqu'il suffira à la projection de donner un tour au pignon de crémaillère pour cadrer immédiatement l'image sur l'écran. C'est là une grande simplification et une facilité d'importance pour l'amateur.
Le Ciné-Mazo déroule et réenroule les pellicules au fur et à mesure, les bras du haut et du bas sont pliants ou démontables pour faciliter le transport sous un très petit volume et ils peuvent recevoir les plus grandes bobines courantes de 25 ou 30 cm. de diamètre.
Il constitue donc un appareil type que l'on peut conseiller sans crainte à tous ceux qui, tout en faisant un minimum de dépense, veulent posséder un appareil parfait tout à fait perfectionné et inversable.

- Ombres et Lumière, octobre 1912

Ciné-Mazo Excelsior.
Poste pour la petite exploitation et pour les Patronages, à condensateur Tauleigne-Mazo, quadruplant le rendement lumineux.
Ici comme dans le Scolaire, sécurité absolue, parce que le film n’a rien à redouter d’un arrêt prolongé devant le flux lumineux. D’ailleurs ce modèle est agréé par le Ministère de l’Instruction publique. Il est est en service dans un grand nombre de ses écoles.
Dans l’Excelsior, le dérouleur cinématographique proprement dit est exactement le même que dans l’appareil précédent (Ciné Scolaire). Mais l’emploi du nouveau Condensateur T.M. a permis, dans les mêmes conditions de simplicité et de sécurité, l’emploi sans aucun risque d’une source lumineuse plus forte.
L’emploi de ce condensateur et de l’éclairage intense qui est son corollaire, entraîne une modification profonde de la boîte à lumière.
L’mpoule employée est, selon le choix, ou une ampoule 18 volts 8 ampères non argentée, ou une ampoule 16 volts 3 ampères et demi argentée avec bien entendu les rhéostats et accessoires correspondants sur courants 110, 150 ou 220 volts.
Prix complet de toute l’installation, dérouleur compris, montée sur planchette, avec coffre formant boîte compacte commode pour le transport.
Sur 110 volts : 1.550 fr.
Sur 15 volts et 220 volts : 1.650 fr.

- Catalogue Mazo, S.d. (Ca 1920)

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