CINEMATOGRAPHES

Clément et Gilmer

Le 28 avril 1887, Eugène Gaston Clément (1862 - ?) et Georges Arthur Gilmer (1857 - ?) s’associent pour une durée de 3 ans avec le constructeur d’appareils d’optique Arthur Laverne, fournisseur de la Ligue Française de l'Enseignement, afin d’exploiter son fonds de commerce situé 10 rue de Malte à Paris. Au terme de cette association, Clément et Gilmer deviennent co-propriétaires du fonds et fondent le 3 avril 1890, la société en nom collectif Clément et Gilmer, au capital de 340.000 francs, pour en poursuivre l’exploitation.
Clément et Gilmer continuent de vendre des lanternes, des plaques et tous les accessoires nécessaires pour la projection fixe, mais commercialise également des appareils de cinéma, dès 1896.
Sous le nom de Vitagraphe, on trouve une caméra originale, brevetée le 15 juillet 1896, ainsi que des appareils conçus par Bünzli et Continsouza ou Raoul Grimoin-Sanson.
Le 5 juin 1899, la société Clément et Gilmer est prorogée pour une durée de 9 ans. Elle possède désormais une usine à vapeur et des nouveaux magasins au 140 faubourg Saint-Martin. Cette même année, Clément et Gilmer tentent, sans succès apparament, d'obtenir l'accord d'Etienne-Jules Marey pour commercialiser son nouveau Chronophotographe à bande non perforées.
A partir de 1900, Clément et Gilmer proposent dans leurs différents catalogues, le Robuste, le Phototachygraphe (sous le nom de Mutographe), le Chrono de poche Gaumont, ainsi que divers caméras et projecteurs anglais.
En 1907 les deux associés se séparent. Tandis que Georges Arthur Gilmer poursuit l’activité de la société qui devient Gilmer et Cie, au 21, rue Henri Monnier, E. G. Clément ouvre un magasin pour la vente d’appareils de photographies et de projection au 151, Faubourg Saint-Honoré, puis au 30, rue des Petites-Ecuries. Il commercialise des caméras anglaises et est représentant exclusif pour la France des films de Robert William Paul.
Il dépose la marque “Mirax” pour un appareil de prise de vues commercialisé en 1913, et déménage au 18, rue Albouy dans le 10ème arrondissement de Paris en 1914. Il figure encore à cette adresse dans l’annuaire du commerce et de l'industrie en 1922.

 

 

 

 

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