CINEMATOGRAPHES

Le Cinéfix

En 1913, Charles Bancarel fait fabriquer dans les ateliers d’Etienne Mollier un projecteur de salon en 35mm, censé rivaliser avec le Pathé KOK. Baptisé Solus par Bancarel, ou Francia lorsqu'il est commercialisé par la Société de Propagation des Inventions Nouvelles, cet appareil est également proposé par la Maison de la Bonne Presse. On le trouve également dans les catalogues de Jules Demaria sous le nom de Cinefix, ou Kinemathome chez Guilbert.

Le “LE CINEFIX” n’a rien de commun avec les modèles genre jouets d’un prix souvent élevé et qui, malgré cela, détériorent les films et ne causent que des déboires.
Par son prix très abordable et la simplicité de son fonctionnement, il met la projection cinématographique à la portée de tous ceux qui veulent profiter de la facilité avec laquelle on peut maintenant avoir des films en location ou en acquérir à des prix excessivement réduits.
Le “LE CINEFIX” est construit avec précision et, en raison de la robustesse de ses organes, il peut être mis entre toutes les mains,même les plus inexpérimentées, sans crainte de détérioration.
Sa marche est silencieuse et il ne faut aucun effort pour actionner son mécanisme.
Lorsqu’on arrête de tourner la manivelle, la vue continue, néanmoins, à être éclairée, elle reste donc en vision tout le temps désiré, transformant ainsi la projection animée en projection fixe, sans que le film subisse le moindre échauffement.
L’éclairage s’obtient soit en branchant la lampe sur le courant électrique d’un secteur (continu ou alternatif), ou en se servant d’une batterie d’accumulateurs portatifs que l’on peut recharger soi même ou faire recharger.
L’entraînement des films est fait à l’aide d’une croix de Malte ; le cadrage des images est obtenu par un mouvement à vis. Le centre optique et le foyer lumineux restent toujours fixes.
La mise au point de la projection s’obtient par un bouton à crémaillère qui fait avancer ou reculer l’objectif.
Le “LE CINEFIX” complet, c’est à dire avec 2 bobines de 300 mètres, sa monture universelle avec objectif-tube qualité extra-supérieure “J. Demaria”, son dispositif d’éclairage avec lampe à filaments métalliques, un écran métallisé avec bordure noire de 1m25 x 0m80 et sa boîte protectrice avec poignée : 300 francs

- Catalogue J. Demaria , Sd (1913)

Appareil de salon “LE CINEFIX”.
Tous les organes sont enfermés dans un carter métallique, socle bois verni, coffret, 2 bobines 400m et objectif, 1 lampe 2,5 a. ou 3,5 a. sous 12 volts. : 600 francs

- Catalogue J. Demaria , Sd (1923)

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